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Deaglán Faucett
Deaglán Faucett
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Gallions : 360
Métier : [homme à tout faire] du dispensaire faucett, larbin heureux d'avoir un salaire pour prétendre à mieux
Hameau : [bainbourg] avait eu raison de son coeur, l'odeur de la mer, la proximité avec les vagues, son bonheur
Organisation : [brigade sombral] en écharpe nouée, un amour viscéral et profond pour l'œuvre de hugh rosier
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L'approche de la fête de Noël avait forcé deaglán a décorer le dispensaire pendant de longues journées et pourtant, il avait adoré cette expérience. Ces fêtes avaient toujours été les préférées d'aidlinn et il avait pris le pli depuis de longues années; lui montrer qu'il ferait tout pour lui offrir l'émerveillement et la beauté. Et il n'avait qu'une hâte; qu'elle découvre les hameaux décorés pour l'occasion. Parce qu'il s'était promené, le week-end dernier et ils avaient tous commencé à décorer les rues pour Noël. Sachant qu'aucun moldu ne se promènerait dans les alentours, ils s'étaient surpassés et il n'avait jamais vu autant de bougies flottantes, de guirlandes lumineuses chantant des cantiques et de décorations diverses. Tout était illuminé, flottant, chantant, habillant les yeux des enfants d'étoiles et même les siens,  quand il ne parvenait plus à cacher son ébahissement. Tout était si beau.

Rangeant dans son atelier le matériel dont il s'était servi pour achever la décoration du dispensaire, il retrouva au fond d'un carton un minuscule sapin, haut d'une dizaine de centimètres qui clignotait de lueurs orangées, rouges et jaunes et diffusait aléatoirement des sonorités de chants de noël ou des phrases du type "oh! oh! oh! joyeux noël !". Souriant, il sut immédiatement où il devait poster ce sapin et se mit en quête d'accomplir sa tâche. Montant les étages, il se dirigea vers le bureau de Leksander et, après s'être assuré qu'il était vide, il pénétra dans la pièce et vint déposer sur le bureau surchargé le petit sapin qui s'ébroua dans un tintement de clochettes. Souriant à sa plaisanterie, il sentit son coeur s'arrêter en voyant le dossier médical qui était posé sur le bureau, au dessus des autres. Mary Faucet. Sa grand-mère. Il jeta un œil vers le couloir d'où il n'entendait aucun bruit venir et se demanda très sérieusement ce qu'il pourrait lui arriver s'il ouvrait le dossier. Il serait renvoyé, peut-être, poursuivi en justice, probablement. Serrant les mâchoires, il s'assit dans le fauteuil de Leksander et attendit avec impatience que le médicomage revienne dans son bureau après la pause du midi. Des pas se rapprochèrent et il finit par pousser la porte. - salut il comprit rapidement qu'il ferait le lien entre lui et le dossier sur le bureau pourtant, il ne put se retenir de jeter un œil vers le bureau pour demander - c'est grave ? il savait que leksander travaillait habituellement aux urgences alors, le fait qu'il possède le dossier de sa grand-mère voulait peut-être signifier que quelque chose de grave approchait et qu'il avait décidé, par amitié pour deaglán de prendre le dossier lui même.

@Leksander Fearghail coeur

Leksander Fearghail
Leksander Fearghail
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Métier : médicomage urgentiste spécialisé en lycanthropie et blessures par créatures magiques. il est itinérant à ses heures, mais également résident au dispensaire Faucett.
Hameau : Aranshire - dans un cottage à fleur de forêt.
Organisation : dispensaire Faucett.
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« Sometimes it hurts instead. »
‟ ft.  @Deaglán Faucett  „

La période des fêtes de fin d’année avait toujours été une des préférées de Leksander. Les décorations, les pâtisseries et autres boissons typiques, les amis, la famille… Si tous les points n’étaient pas forcément réunis depuis quelque temps, l’irlandais comptait bien profiter tout de même des festivités, fidèle à lui-même. Et puis, ce serait son premier Noël à Aranshire, ça se fêtait. Il n’était donc pas surprenant de le voir arborer une broche enchantée qui représentait un Leprechaun Nutcracker jouant copieusement de son tambourin sur son col de blouse réglementaire de médicomage. Chaque occasion pour enlever un peu de sérieux à cet uniforme aux yeux des patients était bonne à prendre, chez les petits comme les plus grands. Même ses collègues étaient convaincus, et puis de toute manière, un sourire de Leks suffisait souvent à les convaincre.

Ce jour-là était un des meilleurs du mois de Décembre, cela faisait déjà quelques jours que les décorations prenaient place dans le dispensaire, et les yeux pétillaient dans chaque coin de couloirs. Penché au-dessus d’un jeune garçon qui grimaçait légèrement à cause d’une morsure de Murlap déjà vieille de la veille, Leks lui demandait de compter les chandelles virevoltantes qui surplombaient l’allée pour le distraire. Méthode plutôt efficace. Rapidement le médicomage pu le laisser se reposer avant de signer sa décharge pour sa sortie prévue pour le lendemain. Leksander resta attentif encore quelques minutes face à l’infirmière qui lui donna quelques mises à jour de dossiers, puis il attrapa un sucre d’orge acidulé qu’il glissa dans sa poche de blouse, il fera office de dessert après un repas pris rapidement au réfectoire du dispensaire.

Sa grande tasse fumante dans la main, l’irlandais foulait les couloirs silencieux pour rejoindre son bureau. Une gorgée de thé entre quelques pas, histoire de clôturer son repas comme il se devait, et il fût rapidement devant la porte qui portait son nom complet. Dans ses pensées, il releva pourtant rapidement la tête en constatant la présence bien connue de Deaglán. Presqu’aussitôt, un sourire prit place sur le visage de Leks qui repoussa la porte derrière lui : « Hello there. » Le jeune homme était assis dans le fauteuil du médicomage, mais c’était bien loin de le déranger. Leks suivit son regard et ne fut pas surpris, il avança calmement jusqu’à son bureau pour y déposer sa tasse d’Earl Grey et s’assit dans un des fauteuils face au sien, échangeant alors volontiers sa place habituelle. Il secoua la tête légèrement et rassura rapidement le petit-fils de sa nouvelle patiente : « Non, rien d’alarmant. Ne t’en fais pas. » Il pencha ensuite la tête sur le côté et fit mine de regarder le dossier : « J’en déduis que tu ne l’as pas ouvert… » Il remarqua rapidement le petit sapin qui s’agitait sur son bureau et se pencha pour le saisir, un air enfantin sur le visage, puis il l’observa un instant avant de relever les yeux vers Deaglán, lui offrant un sourire reconnaissant : « Go raibh maith agat. » Délicatement, il déposa le petit sapin, à côté de sa tasse, qui s’ébroua aussitôt. Leks s’avança pour se rapprocher de son bureau et être un peu plus proche du jeune homme. D’une voix calme, qui prenait alors un ton enseignant, il ajouta : « Go, on. Ouvre-le. J’ai besoin d’un second avis. » C’était surtout une manière bien à lui de lancer le Faucett sur la voie vers laquelle il semblait être attiré : la sienne.  « Elle a fait une chute, alors qu’il n’y avait pas d’obstacle apparent, mais elle maintient qu’on l’a entravée. Elle n’a que de légères blessures, mais une a du mal à guérir. En apparence, cela ressemble à une griffure… Des idées ? » Le médicomage était attentif, et montrait bien son intérêt pour l’avis de Deaglán, lui assurant son pur soutien et encouragement.

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Deaglán Faucett
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Le sourire du médicomage le faucha en plein coeur et il se rappela la chance qu'il avait d'être tombé sur lui dans sa vie; même s'ils étaient foncièrement différents, même s'il ne pourrait jamais se féliciter d'être aussi intéressant et talentueux que celui qu'il considérait comme son mentor, il appréciait à sa juste valeur les conseils et l'amitié sincère qu'il pensait entrevoir poindre entre eux. C'était comme un baume dans les moments difficiles, et il ne parvenait pas à s'enlever de l'idée qu'un nouveau de ces moments approchait. - tu me rassures. Et c'était la vérité, il sentit quelque chose se dénouer au fond de son estomac parce qu'il savait que si alarmant ç'avait dû être, il n'aurait pas manqué de le lui dire, et de la meilleure façon. - j'aime assez ce travail, ici, et j'aimerais le conserver, tu sais ? il sourit à son ami, conscient qu'il n'aurait jamais eu l'audace de briser le secret médical, quand bien même il aurait trouvé un dossier le concernant lui sur le bureau du médicomage. C'était tout ce qui le composait qui aurait été en ébullition sinon, son éthique tout autant que sa morale et sa loyauté. Il se sentait plus apaisé et il avisa d'un coup d'œil la broche que portait Leksander ; il prenait plaisir à partager les mêmes racines avec le sorcier et dans un sourire, il se rappela les débuts des mois de décembre passés à décorer la maisonnée, des années plus tôt. C'avait toujours été pour lui symbole de bonheur, de cœurs légers, de moments partagés et de plaisir. Ils avaient eu peu d'argent, mais ils n'avaient jamais manqué de rien, et certainement pas de la chaleur des fêtes passées ensemble. Avec surprise, il observa le médicomage qui l'avait invité à ouvrir le dossier et sans plus tergiverser, conscient que ça n'était pas une offre à refuser, il décocha la lourde enveloppe kraft. Une chute. Quand cela s'était-il passé? Et où était il lui, alors qu'elle avait eu un problème majeur ? Le front plissé, il constata les chutes, effectivement mineures et écouta un instant le médicomage. - une griffure qui a du mal à guérir... du poison, ou quelque chose de vénéneux? une créature malade, peut-être, qui l'aurait attaquée et son immunité l'empêche de guérir facilement ? Il pouvait sentir les rouages de son cerveau s'imbriquer les uns dans les autres et il adorait cette sensation, celle de la réflexion qui lui revenait et cela lui faisait du bien, de sentir son esprit à nouveau actif. - ou alors elle est allergique à une substance présente dans ce qui l'a blessée ? mais je ne lui connais aucune allergie. Et cela lui faisait mal au coeur de l'imaginer seule après sa chute, qu'elle soit venue d'elle-même consulter le médicomage, sans l'avertir, et il était persuadé que c'était pour ne pas l'inquiéter.

@Leksander Fearghail coeur

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