Si vos pas foulent la terre jusqu’à la côte ouest, assurez-vous d’être prêts à vivre un dépaysement total. Bainbourg, autrefois riche propriété familiale, est devenue un petit hameau maritime où l’océan à perte de vue vient s’échouer au pied des chaumières de pierre dressées autour de la ruelle unique, nervure dynamique des lieux. Au son des vagues se mélangent ceux de la voix portante de cette vendeuse d’objets prétendus protecteurs et du rire cristallin des enfants ne quittant les jupes de leurs mères que pour s’évader jusqu’à la petite place. Petite place sur laquelle se balancent, au gré des histoires, les plus anciens et où s’agglutinent les marchands ambulants parcourant le monde. Un petit marché hebdomadaire installé au centre bourg permet aux habitants de ne manquer de rien, et quand le silence revient, les histoires se chuchotent à nouveau, comme pour permettre à chacun d’apprécier les sons de la nature.


En vous éloignant un petit peu du hameau, vous pourrez gravir cette petite côte de pierre sous laquelle se cache une grotte. À l’intérieur, une source d’eau chaude bouillonne et les plus téméraires pourront profiter d’un bain chaud, d’une source que l’on dit soigneuse de tous les maux. Si votre vertige ne vous permet pas de gravir ces quelques mètres, profitez simplement de la plage de sable fin et des côtes à perte de vue, du chant des créatures qui ont élu domicile dans les contrées et de leurs couleurs jouant avec les rayons du soleil pour créer des arcs-en-ciel hypnotisants. On raconte même que si vous vous glissez sur cette grosse pierre ronde, si votre regard fixe un point particulier de l’horizon, alors il vous sera possible de croiser le regard d’une sirène qui revient chaque jour à la même heure, à la recherche d’un sorcier pour qui son cœur bat depuis des siècles.


Un peu plus au nord du hameau, vous pourrez trouver des enfants ou des plus vieux, jouant sur des balais volants dans ce qui semble être un terrain de Quidditch ou un ancien jardin. Et leurs cris résonnent jusqu’aux ruines du manoir, désormais tas de pierres où se dressent parfois quelques colonnes ou fondations. Une cave aménagée se cache parmi les décombres et permet d’accueillir tout un groupe de serpencendre la nuit tombée et alors leurs mots deviennent murmures, se mêlant au vent jouant dans les feuilles des arbres et faisant craquer les branches mortes du petit bois où vit tout un troupeau de Vaudelunes qui, selon un rituel quasi immuable, au clair de lune, se réunissent afin d'y pratiquer diverses chorégraphies, qu'ils effectuent sur leurs pattes arrière.

● commerce - propriétaire
● commerce - propriétaire

●  apollo greengrass
● deaglàn faucett
● @personnage